"L’Or du temps" de François Sureau.
Tout au long d’un parcours le long de la Seine, cet auteur (qui siège à l’Académie Française) en profite pour raconter nombre d’anecdotes et faire référence à ses lectures. Entre autres, il mentionne un passage du livre de Wladimir Ghyka « La visite des pauvres »
Annie Blyweert
« La vie des pauvres est terrible, et parce qu’elle est terrible, les pauvres sont en danger de se perdre en perdant l’avantage spirituel de leur état. Si l’Ecriture les donne en exemple, ils sont pourtant, aussi, les plus exposés au mal qui naît des privations, et c’est pourquoi leur condition est la plus tragique de toutes. Les douleurs terrestres ont « ce caractère de chose presque minérale, fermée, et finie, et morte. » Le service des pauvres se donne pour fin de dissoudre cette pierre noire du malheur, calcul sans cesse renouvelé. Il n’y faut rien de moins que le sentiment continuel de la présence de Dieu. »
Réflexion personnelle et spirituelle, bien marquée par sa condition, sa pratique, (Wladimir Ghyka né prince roumain est devenu prêtre) et par son temps (après la première guerre).
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