Amicale du Réseau Caritas-France

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Bonne fêtes à toutes les mamans!

En ce jour de FETE DES MERES, parfois dur à vivre pour certaines et certains, je vous propose ce texte, que Philippe a trouvé sur internet.... A lire avec humour, bien sûr ! mais.... qui rejoint peut-être le chapitre 3 d'un certain Ben Sirac le Sage : «  Mon fils, viens en aide à ton père dans sa vieillesse, ... Même si son esprit faiblit, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force. ! »
Vous toutes, les mamans, présentes ou déjà « parties », et celles qui n'ont pas eu la joie de l'être, je vous embrasse bien amicalement !
Françoise Cabaret
 
 
Lettre d'une mère à ses enfants
 
 
Si un jour vous me voyez vieille, si je me salis quand je mange et que je ne réussis pas à m'habiller, soyez compréhensifs, souvenez-vous du temps que j'ai passé pour vous apprendre.
Si quand je parle avec vous je répète toujours les mêmes choses, ne m'interrompez pas, écoutez moi ; quand vous étiez petits je devais vous raconter chaque soir la même histoire avant que vous ne vous endormiez.
Si je ne veux pas me laver, ne me faites pas honte, souvenez-vous quand je devais vous courir après en inventant mille excuses pour que vous alliez au bain.
Quand vous voyez mon ignorance pour les nouvelles technologies, donnez moi le temps nécessaire et ne me regardez pas avec ce sourire ironique, j'ai eu tant de patience pour vous apprendre l'alphabet.
Si, par moment, je n'arrive pas à me souvenir ou que je perds le fil de la conversation,, donnez moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n'y arrive pas ne vous énervez pas, la chose la plus importante n'est pas ce que je dis mais le besoin d'être avec vous et de vous avoir là à m'écouter.
 
Quand mes jambes fatiguées n'arrivent plus à tenir la cadence de vos pas, ne me considérez pas comme un boulet, venez vers moi et offrez-moi la force de vos bras comme je l'ai fait lorsque vous avez fait vos premiers pas.
 
Si je dis que j'aimerais être morte, ne vous fâchez pas, un jour vous comprendrez ce qui me pousse à le dire. Essayez de comprendre qu'à un âge très avancé on ne vit pas, on survit.
 
Un jour vous découvrirez que malgré mes erreurs je n'ai toujours voulu que le meilleur pour vous, que j'ai tenté de vous préparer la route.
Donnez-moi un peu de votre temps, donnez-moi un peu de votre patience, donnez-moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l'ai fait pour vous.
Aidez-moi à avancer, aidez-moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange je n'aurai que mon sourire et l'immense amour que j'ai toujours eu pour vous.


28/05/2017
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